Retour.
J’ai écris ce carnet comme le voyage des jours tristes et cyniques. Une partie de moi que je ne voulais avouer. Pour finir je l’ai vomis au monde entier. La valse a deux temps s’épuise. Même l’accordéon ne prend plus la mesure. J’ai la passion comme une masse brumeuse et opaque. On ne distingue plus le brouillard de l’étang. Je ne veux plus partager. Ni en quart. Ni en entier. Ni que dal. Tout me fait chier. Je suis finalement fatigué. Lassé des mêmes discussions. Des mêmes digressions. Des mêmes conclusions. Aujourd’hui ressemble à hier, avant-hier. Depuis le temps vais-je finir par m’écouter. Par m’égoutter. Reste quoi. Des écrits en monnaie de singe. Peut être entendus. Mais étendus. La fibre sèche entre deux pinces à linge. S’il est temps. Si les temps. Que naîtra d’un point final. Un autre point. J’en ai noirci des idées. Et des belles. Des fausses notes sur un buvard. Continuer de vomir sur les boulevards. C’est ce que je fais. Encre noire, c est de la bile de comptoir. Qu’est ce qu’on fait quand on a plus rien à donner. On tousse du creux. Qu’on voudrait un dernier texte. Mais rien n y fait. Rien. Plus rien. Le vide c’est. Le vide sait. Le vide s’est. Je suis comme celui dont les cendres sont éteintes à présent. Balayées par le vent des inconséquences. Une bouteille a la mer aurait plus de chance. Lire entre les lignes n est pas suffisant.
Tu ne m as pas écouté. Jamais je crois.
Dex.